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Nous sommes seulement, Alain et moi, tous les 2 naturistes, pour cette balade du samedi 27 juin. Rendez-vous est donné à l'embranchement de la route des Gleizolles où nous nous retrouvons vers 10h 15. Alain laisse sa voiture ici et embarque avec moi pour rejoindre le point de départ à la cascade de Brochéron. Le déshabillage se fait directement ici, restant juste couvert de paréo et jupette sur les premier mètres de la grimpée en lacets, assez raide.

Carte du parcours terrestre
Distance aller simple : 3,3 Km - Dénivelé cumulé : +/- 210m

Ce samedi 20 juin 2020, notre association « les Marcheurs Nus du Val de Roanne » a rendez-vous sur la route de Saint-Nazaire-le-Désert avec Estelle, journaliste et photographe du journal numérique de la vallée de la Drôme : Le BEC. Elle nous a contacter pour réaliser un reportage sur la randonnée naturiste dans le cadre d’un dossier sur le tourisme durable dans notre région.

Le choix s’est porté sur ce site pittoresque que sont les Gorges de la Roanne pour sa beauté particulière et pour la fréquentation réduite de ce lieu encaissé entre de hautes falaises calcaires, afin de profiter sereinement de notre nudité.

Ce Dimanche 14 juin 2020 nous étions 5 à faire depuis Montlaur, le Pas de la Pousterle et la Barre de Josseaume. À la montée nous avons pris, après le captage qui alimente le village en eau potable, le sentier balisé en jaune (un PR qui semble ne plus apparaitre sur les cartes), et ce n'est qu'après s'être réchauffés par l'effort de la marche que chacun c'est dévêtu selon son ressenti, sauf Philippe qui prudent est resté couvert, n'ayant pas encore retrouvé son tonus après cette longue période de confinement.

Ce sentier semble très peu fréquenté, par l'état du sol et par la végétation qui a généreusement envahi l'espace, nous obligeant a élaguer au fur et à mesure de notre avancement.

C'est après une longue période de confinement !

C'est avec joie que nous retrouvons la nature après cette longue période de confinement chez soi. Nous trouvons beaucoup de monde le long de ces ruisseaux. Détente, convivialité, tolérance et respect marqueront cette reprise d'activité que chacun attendait avec impatience.

C'est donc ce dimanche 31 mai, après un agréable repas entre amis, que nous partons en direction de la Courance pour se détendre. Nous sommes cinq, 2 enfants, leurs parents et moi. Dès l'arrivée sur la route de Saint-Nazaire-le-Désert qui longe la rivière Roanne, de nombreuses voitures sont arrêtées sur le coté, à proximité des trous d'eau propices à la baignade. Nous prenons bientôt sur notre gauche la petite route des Gleizolles. Plus nous approchons du parking, plus nombreuses sont des voitures arrêtées de partout, et au parking, nous trouvons juste une place pour nous garer. Nous approchons de 15 heures, un groupe est assis dans l'herbe à proximité de nous. Chacun se prépare, maillot de bain, canne à pêche et jupette pour moi.
 

Nous sommes au mois d'avril 2020, contraints à s'isoler chez soi, en pleine période de confinement pour luter contre la propagation de l'épidémie du coronavirus qui fait des ravages à travers  le monde.
Restons calmes et serins, et préparons le retour à la normale et les loisirs que nous retrouverons cet été.

Je m'adresse en priorité à ceux qui n’ont pas encore découvert le naturisme :

Souvent des messages me sont adressés, ou des observations nous sont faites lors des rencontres au cours de nos randonnées. je vais essayer d’y répondre et de donner quelques conseils qui pourraient vous aider à passer ce cap qui vous semble infranchissable, celui de la nudité sainement partagée avec un groupe. (Si vous êtes motivés, beaucoup d’autres méthodes peuvent aussi vous permettre d’y parvenir, plus rapides, ou parfois contraints par un évènement inattendu).

Je cite :
-   "Vous avez de la chance, nous on osera jamais".
-   "Le naturisme m’attire, mais ma pudeur me paralyse".
-   "J’aimerais découvrir votre liberté, mais je ne sais pas comment y parvenir". Etc. …

Sollicités par le Comité FFRandonnée Drôme pour parcourir un PR de la région et en faire un bilan de sa qualité envers le public qui le fréquente, nous avons parcouru le samedi 14 mars le sentier du Col de Côte-Chèvre depuis les Nonnières, avec retour par la route de Combau et contournement du magnifique rocher qui domine cette route.

Bien que rendu plus difficile par la neige encore présente sur la descente en versant Nord, ce sentier est en relativement bon état et agréable à parcourir avec de magnifiques points de vue. La seule partie moins agréable est la portion de 2 Km de route que le relief de ce site remarquable ne permet pas d'éviter, mais qui en compensation offre cette vue imprenable sur son emblématique rocher.

Ce sera une randonnée difficile, du moins pour moi, après les 10,3 Km et 630 mètres de dénivelé de la ville !
Chatillon, à 9 heures du matin (heure d'hiver !) ce dimanche 27 octobre, nous sommes 5, Franck, Pascal, Daniel et Frédérique, et moi … 4 bons randonneurs qui ont au moins 20 ans de moins que moi … Ça risque d'être difficile, mais nous voilà partis pour gravir les hauteurs du Massif du Glandasse. Le ciel est clair, la journée s'annonce estivale.

Nous partons du lavoir, place du marché. Une montée entre les maisons, puis le long du ruisseau du Suel pour retrouver le chemin de Baïn que nous poursuivrons jusqu'à l'approche de la maison (ancienne ferme). Un sentier sur notre droite traverse une passerelle de fortune qui enjambe le ravin de Baïn. Il longe le ravin maintenant sur notre gauche pour y descendre sur une centaine de mètres, au milieu des rochers descendus de la montagne lors des orages, avant d'attaquer la montée sinueuse et étroite vers le plateau de Glandasse.

Ce samedi 26 octobre nous sommes 4 hommes et un couple au départ de la randonnée, au pont juste après Jonchères.

Bientôt 10h 30mn, mais il fait encore frais. Nous attendrons un peu plus haut pour nous trouver au soleil et nous dévêtir. La montée est régulière et agréable. Un 4x4 arrive face à nous, nous nous couvrons succinctement malgré le passage rapide. Au col de la Motte plusieurs véhicules sont stationnés, les chiens aboient au loin, ce sont les chasseurs mais ils sont plus loin dans les bois, nous ne les verrons pas.