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Ce mardi de Pâques, 2 avril, après un casse-croûte réconfortant, nous voilà partis du Col de Pennes, Dominique, Francis et moi, à travers buis et rochers en direction du relais d'Aucelon. La fraicheur du matin a vite laissé place à un soleil ardent qui nous brûlait les épaules. Au cours de la montée nous avons placé encore quelques cairns (kerns en breton) bien utiles pour repérer les passages les moins ardus.

Ce parcours de 3300 m exposé Sud-Ouest est assez éprouvant, la fatigue s'est faite sentir avant même l'arrivée au but ... Dominique abandonne !

À cette question je répondrai : Celui qui n'a pas eu dans sa vie un grain de folie ne sait pas ce qu'il a manqué de découverte dans quelque domaine que ce soit.

Bien sûr, nombreux diront que se promener nu en hiver sur une neige gelée et de surplus avec un vent glacial, ça amène à se poser certaines questions. Déjà, se mettre nus en été dans une nature sauvage peu paraître farfelu aux yeux de certains. Mais pire encore dans la froideur hivernale ; qui peuvent-ils être ces fous ?

Seulement voilà, gorgés d'énergie, une volonté de dominer les aléas de la vie, ils se lancent à la  découverte de l'improbable. Bonheur, gaité, bien-être sont au rendez-vous. Mais qui, conditionnés par une éducation restrictive ancestrale se refuseront de tenter l'expérience, ne pourrons penser que nous sommes des gens normaux !

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Aujourd'hui encore, en France et à travers le monde, pour certains il n'est même pas pensable de se mettre nu chez soi, et encore moins en présence de ses enfants, hormis pour prendre seul sa douche ou son bain la porte bien fermée.

Pourtant, la nudité était courante dans l'antiquité, particulièrement en Grèce où le sport et les combats se pratiquaient nus. Il nous en reste encore aujourd'hui pour témoignage de nombreuses et célèbres sculptures, poteries ou mosaïques (illustration ci-dessous).
Les guerriers gaulois aussi combattaient nus. 

Le  Moyen Âge (12ème/17ème siècle) a également été propice à la nudité en commun. De nombreux bains ou thermes publics existaient dans les villes importantes. Les gens y venaient, en marchant nus dans les rues, pour se laver et être propres bien sûr, mais aussi pour se rencontrer et discuter ensemble, nus en famille ou entre amis. C'était un lieu de détente, de bien-être, favorable à son épanouissement. Ces établissements étaient très lucratifs pour leurs propriétaires.

Ce matin une rangée de nuages rouges se forme à l'Est, avant le levé du soleil. Un dicton régional dit : "Rouge le matin, pluie en chemin !"

Et pourtant, à 13 heures, le ciel est d'un bleu pur et le soleil brille de tous ses rayons ... il faut en profiter. Je parts vers mon trajet préféré qui dominne la haute vallée de la Drôme. Deux voitures sont stationnées sur le parking et des chiens aboient au loin, ce doit être des chasseurs.

J'attaque la montée d'un pas énergique pour me réchauffer, vigilant aux bruits que je peux entendre. En m'éloignant de la route, je quitte mes vêtements un à un, puis à l'entrée d'un bosquet de chênes je me met dans ma tenue préférée, totalement nu, avec seulement mes chaussures aux pieds et mon sac à dos dont je me séparerai volontier.

Ce matin du 16 novembre, le brouillard est bas et léger. Dans l'espoir de photographier quelques sommets qui émergent d'une mer de brume je monte en altitude à plus de 1100 mètres vers la montagne d'Aucelon.

Les couleurs d'automne sont encore plus éclatantes sur ce fond laiteux, je m'arrête en cours de route pour quelques premiers clichés.

Dimanche 21 octobre j'étais sur Nice, j'en ai profité pour aller dire un petit bonjour à Jean-paul GUIDO, organisateurs des "Randonneurs Nus de Provence" qui participait avec son groupe, de 23 personnes, à une première randonue à la fête de la FFRP du CDRP-06, à Sospel.

Ce premier contact a été très chaleureux et mon initiative appréciée par tous ses adhérents. Dommage, je devais repartir tôt et je n'ai pas pu participer à la rando !    Je vais toutefois vous laisser quelques propos qui ont été saisis au passage.

Nous décidons, avec Joël, de faire le mardi 2 octobre une randonnée un peu plus dure : À partir de DIE, prendre ROMYER puis tout droit Les Planneaux, continuer en voiture jusqu'au parking pique-nique où une barrière nous arrête. Il faudra y laisser notre voiture. C'est donc à pieds qu'il faudra poursuivre avant de se trouver sur le sentier qui commence à monter fort au fond d'un magnifique vallon.

Peu habitués à de longues randonnées, ce parcours semble interminable !

Ce mercredi 4 juillet, je pars en compagnie de Joêl visiter les cascades de Pontaix, sur le ruisseau d'aigubelle. C'est à cette occasion que nous envisageons de créer une nouvelle association les "Marcheurs Nus du Val de Roanne", en référence à la plage tolérée naturiste sur les bords de la rivière Roanne.

C'est un moment de détente, toutefois un peu hasardeux, craignant des rencontres qui nous auraient mis dans l'embarras … c'est la première fois que nous sommes en pleine nature, hors espaces toléré pour le naturisme.