Rando douce à La Courance
- Le 08/07/2023
- Dans Rando'Nues 2023
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Samedi 8 juillet 2023, je passe prendre Philippe à Die, et nous rejoignons Francis qui nous attend déjà au parking des Gleizolles. Presque 11 heurs, seulement 2 autres voitures sont là, ce qui présage peu de rencontres le long de ce joli ruisseau.
Nous pouvons donc nous dévêtir immédiatement … puis surpise, un homme en T-shirt noir arrive d'un peu plus haut après le pont et vient vers nous … un appendice qui dépasse légèrement de son vêtement nous laisse deviner que c'est un naturiste !
C'est Mar. (un Belge, écolo de nature !) qui ayant vu notre annonce sur notre site, vient de Lyon pour la journée, en train jusqu'à Valence, en car jusqu'à Vercheny et à vélo jusqu'aux Gleizolles. Nous seront donc 4 participants.
Dire que très peu de gens du Diois ne font l'effort de parcourir quelques kilomètres pour se joindre à notre groupe !
Encore peu de monde a longé ce sentier, comme chaque début de saison touristique, il est particulièrement encombré par la végétation, et comme nous en avons l'habitude, nous sortons les sécateurs de nos sac à dos et élaguons les branches qui gênent.
Un homme descend d'un pas rapide et dit à notre rencontre : "Zou mail !" (encore, de nouveau, en patois du Diois). A-t-il vu des naturistes plus haut, enfin, des gens nus, ou nous a-t-il déjà rencontré lors d'autres sorties ?
Après presque un mois de pluies incessantes, la nature est verdoyante et une multitude de fleurs borde le sentier ; des Pois de Senteur, quelques brins de Lavande Fine très odorante, des Cotinus Coggigria ou arbre à perruque qui dressent leurs plumeaux rosés, et encore quelques Orchidées.
Seuls les gigantesques buis, victimes il y a déjà quelques années de la pyrale du buis, donnent un spectacle de désolation aux sous-bois qui contraste avec la féerie de ce vallon encaissé entre les montagnes.
Treize heure approche, les estomacs se creusent, nous décidons de manger à l'ombre, juste au-dessus de la cascade principale. Alors que Francis et Philippe s'installent, avec Mar. nous allons nous rafraichir dans l'eau écumante.
Une dame vient vers nous, nullement dérangée par notre nudité, elle nous demande s'il y a d'autres cascades plus haut, et retourne manger avec ses amies. Nous la retrouverons plus loin, les seins nus, et sa copine en maillot.
Le repas terminé nous poursuivons plus haut et marquons des haltes baignades à chacune des vasques rencontrées, pour le bonheur de Mar.
Un bain, oui … mais l'eau étant légèrement trouble, je ne vois pas le fond, et là subitement, plus rien sous mes pieds et je me trouve la tête 50 cm sous l'eau !
Nous arrivons vers un rocher dont le passage est un peu plus délicat. Francis et Philippe n'ont pas envie de le franchir et mon genoux commence à devenir douloureux. Nous n'irons pas plus loin, mais flânerons un moment ici pour le bonheur de Mar. qui ne se lassera pas des nombreuses baignades.
Puis c'est le moment du retour !
Arrivés au parking, Mar. sort son vélo dissimulé dans un fourré et met son casque … le voilà reparti via le car puis le train, vers Lyon. Francis venu avec sa belle voiture repart vers Grenoble.
Je rentre vers Die avec Philippe, en passant par Pennes-le-Sec. Je fais une halte pour dire bonjour à Carlotta qui nous offre un grand verre de sirop de citron bien frais.
Texte et photos de Bernard.
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Commentaires
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- 1. Fran6du04 Le 01/08/2023
En fait, alors que nous étions déjà engagés sur le sentier depuis quelques temps
pendant lesquels, fidèles à notre habitude,
Bernard et moi-même Francis, nous coupions quelques branches par ci, par là,
d'abord deux gars, puis un moment après un couple, nous ont rattrapés, puis doublés.
Bien plus tard, peu avant que nous fassions notre pause casse-croûte,
dans un passage pentu, et très "ensauvagé" (comme aurait pu dire Jacques-Marie),
marchant premier, je croise un gars qui dit en me voyant "zou mai"
(encore en provençal) puis "adésias" en croisant Bernard, Philippe et l'invité surprise
(littéralement, soyez à Dieu ou adieu, ou encore au revoir toujours en provençal).
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