Rando crépusculaire au Pas de la Pousterle
- Le 24/07/2022
- Dans Rando'Nues 2022
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En cette période de canicule où les randonnées en journée sont impossibles, Jacques Marie nous a proposé pour se samedi 23 juillet 2022, une balade en soirée. Nous sommes 3 au point de rencontre, à 18 heures, place de l'école à Montlaur-en-Diois.
J'hésite encore, victime de douleurs à un genoux … puis je me décide à partir avec eux.
Nous partons vers le départ de la randonnée. Je prends ma voiture, au cas où je ne pourrais pas suivre, pour revenir par mes propres moyens, sans pénalliser mes 2 compagnons.
Nous voilà au parking. Malgré une ferme à proximité, c'est le dénudage immédiat car il fait encore très chaud. La montée commence par un chemin caillouteux entre les champs de lavande fraichement coupée, puis bientôt nous prenons le sentier qui monte en sous-bois de chênes, pins ou hêtre, et de buis d'un vert intense. Bien qu'étant dans l'ombre de ce versant Est, la sueur coule sur notre visage et notre corps.
Petite halte pour se désaltérer, puis nous reprenons notre progression jusqu'à atteindre le chemin qui sera notre itinéraire de retour. Nous prenons sur notre droite un sentier à pente plus modérée, très agréable sous couvert de fayards, pour bientôt entamer une grimpée plus soutenue dans les lacets de la Pousterle.
Maintenant en crête, au Pas de la Pousterle, nous retrouvons le soleil encore haut sur l'horizon alors qu'une petite brise fraiche atténue la chaleur. Il est juste 20 heures, et nous cherchons un endroit pour prendre notre casse-croûte. Ce sera, sur notre droite, après une dernière grimpée entre des rocailles et des buis rabougris, pour atteindre un rocher d'où nous espérons voir le soleil se coucher sur les montagnes lointaines.
Nous flânons ici un long moment, tentant quelques photos incertaines car l'horizon se noie dans une brume bleutée de plus en plus dense. Alors que la fraicheur s'installe, nous cherchons à identifier les montagnes qui nous entourent, et plus particulièrement celles qui ont fait l'objet de nos belles randonnées durant ces dernières années.
Il est vingt et une heure, et sans avoir pu photographier un joli coucher de soleil sur les Trois Becs tel que nous l'espérions, nous prenons sans tarder la direction du retour. La descente dans la fraicheur des lacets de la Pousterle est difficile pour moi, car les douleurs se réveillent dans mon genoux droit et s'intensifieront tout au cours du retour.
Profitant de la nuit, nous rentrerons nus dans nos voiture pour regagner notre chez-soi.
Texte de Bernard.
Photos de Bernard et de Jacques Marie.
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