Randonnées de reprise d'activité

Acceptation de la nudité.

Nous voilà partis d'un bon pas sur le sentier. Je demande si je peux me mettre nu. Le couple, ayant pratiqué le naturisme étant plus jeune, accepte sans problème et les enfants habitués à voir leurs parents dénudés donnent aussi leur accord. Au cours de cette balade, nous croiserons de très, très nombreux promeneurs comme nous n'en avons jamais autant vu ici (plus de 80 personnes je pense), probablement empressés de sortir enfin du confinement qui nous a été imposé pendant de longues semaines. Ce sont généralement des groupes d'une dizaine de personnes ou plus avec adolescents et enfants qui à la moindre occasion n'hésitent pas à se mettre à l'eau et patauger joyeusement.
Ici, plus de problème de distanciation ou de port du maque, tout le monde se cotoie naturellement dans la joie de se retrouver au milieux d'une nature accueillante, sous un soleil réconfortant.
 

Une grande tolérance.

Néanmoins, mis en confiance auprès de mes amis restés en maillot de bain, je reste nu presque tout au long de ce parcours, sauf une seule fois à proximité d'un groupe d'adolescent(e)s trop proche, où j'ai juste tenu ma jupette devant moi pour les croiser. Quelques échanges ont eu lieux avec d'autres randonneurs, et à aucun moment je n'ai ressenti la moindre réticence, ni le moindre voyeurisme, vis à vis de ma nudité, certainement parce que j'étais avec un couple avec enfants, et ne présentait de ce fait aucune ambiguïté sur mon comportement. Je me sentais en paix intérieure, avec la joie de vivre ces moments exceptionnels, avec une grande tolérance.

Une dernière baignade avant que le soleil ne passe derrière la montagne, puis nous retournons à notre voiture emportant de merveilleux souvenirs avec nous. Au cours du trajet, nous ferons déjà d'autres projets de merveilleuses balades ensemble.

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En conclusion, je peux dire que la nudité naturelle, en France, le long des ruisseaux ou rivières, ne pose plus beaucoup de problème, dès lors qu'on est en groupe. Une belle évolution qui devrait nous rapprocher des pratiques de nos voisins allemands et des autres pays nordiques.

Bernard.

Rendez-vous manqué !

Ce samedi 6 juin nous aurions dû faire une randonue de Montlaur jusque sur les crêtes qui dominent la vallée, mais à cause d'un incident de télécommunication, pas de réseau depuis la veille, personne n'ayant pu me joindre, je n'attendais personne. Je suis donc resté chez moi.
Puis à 12 heures moins 5mn, 6 SMS arrivent simultanément sur mon portable parmi lesquels 2 adhérents m'indiquent leur présence à 9h 45mn au lieu de rendez-vous. Je les rappelle en urgence et m'excuse de ce contre-temps ... Christian est alors reparti se baigner à la Roanne. Après avoir récupéré Doumé à Die, nous le rejoindrons vers 14 heures. Il est un peu en aval de la plage naturiste et je tarde pour le retrouver avant de nous regrouper parmi une quinzaine de naturistes habituées de cet endroit de longe date.

J'y retrouve des amis que je n'ai plus revus depuis près de 8 ans. Simple bonjour, poignée de main ou embrassade, ou respect de la distanciation pour certains. Les bavardages vont bon train. Puis le soleil généreux de cette journée nous invite à nous mettre à l'eau. Un joli trou du plus de 2 mètres de fond s'est formé en extrêmité de la zone, occasion de faire quelques brasses rafraichissantes.

Deux dames très sympathiques sont là avec une petite fille. Je m'approche pour leur présenter notre association et les inviter à nous rejoindre sur les sentiers, mais elles sont plus attirées par la baignade que par la randonue, craignant de ne pas être à leur aise pour marcher dévêtues et risquant de se griffer à quelques ronces. La petite fille me présente une boite d'argile fraiche qu'elle vient de collecter, occasion d'un peu de maquillage par quelques touches sur nos visages.

Puis le soleil baissant et disparaissant derrière les montagnes, nous retournons chez nous, après un bel après-midi de détente très convivial.

Bernard.

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