Randonue sur le plateau de Glandasse

Bientôt 1 heure que nous marchons, maintenant au soleil, nous pouvons nous dévêtir et profiter pleinement de cette belle journée sans vent. Le rythme est soutenu, obligeant mes collègues à m'attendre de temps à autre, profitant de ces haltes pour se désaltérer et prendre de belles photos.

Les couleurs d'automne nous accueillent avec leur mélange de jaune, orangé, roux, et de vert soutenu, que domine un beau ciel bleu azur.
Au fil du chemin, nous évoquons les divers problèmes qui affectent notre Club ou le naturisme en général, ou tout autre sujet nous venant spontanément à l'esprit.

Les estomacs se creusent, 13 heure approche, 1460 mètres d'altitude, un petit espace de verdure en contre-bas du sentier s'offre à nous pour l'arrêt pique-nique suivi d'un moment de repos bien mérité. Puis la montée se poursuivra jusqu'au plateau, émerveillés par les paysages qui se dégagent au loin.

Arrivés au Col de la Raille le vaste plateau aux herbes jaunies de l'automne se dégage devant nous. En arrière on voit les falaises d'Archiane et au loin émergent le Grand Veymont et le Mont Aiguille.

Ici je laisserai mes comparses continuer vers le Dôme du Glandasse, pour moi me contenter de faire un grand tour du plateau au relief modéré et faire de nombreuses photos de ce site exceptionnel.

De nombreuses autres photos se trouvent sur notre album.

Ce dimanche ensoleillé a amené de nombreux randonneurs sur ces hauteurs et étant seul j'ai dû me couvrir assez souvent ou contourner un bosquet. Mais l'une des rencontre aperçue tardivement a été plutôt insolite ; moi nu et 2 randonneuses, chaudement habillées d'un anorak épais, me demandant si je n'avais pas froid … à moi de leur répondre si elles n'avaient pas trop chaud vêtues aissi ?   … Une rencontre somme toute sympathique.
Des parapentes tournes au-dessus de nos têtes, cherchant les ascendants, à se rapprocher aux limites des falaises.

Après plus d'une heure, je me rapproche du grand cairn qui marque le chemin du retour. Une brise glaciale m'oblige à me rhabiller alors que mes collègues arrivent étant toujours nus. Nous prenons la descente, de nouveau à l'abri du vent, ce qui me permet de profiter à nouveau dénudé du soleil qui descend sur l'horizon. Les falaises se colorent en ocre et les contrastes s'accentuent offrant des vues magnifiques.

Mais quelle journée fabuleuse, majoritairement nus durant près de 8 heures parmi des paysages splendides, accompagnés par un soleil généreux et une météo digne des journées estivales.
Pourquoi sommes nous si peu nombreux à profiter pleinement de telles randonnées en totale nudité ?
Les gens seraient-ils encore coincés dans leurs préjugés, victimes d'une éducation rétrogrades et pudibonde ?

Texte de Bernard.
Photos de Franck et de Bernard.

Et n'oubliez pas de voir le compte-rendu de Franck … jusqu'au sommet de Pié Ferré.

Je vous offre en BONUS ce coucher de soleil sur notre emblématique massif qui domine le Diois.

D'Archiane à Tussac

Mercredi 30 octobre, ils seront 4, Daniel et Frédériaque, Pascal et Jacques-Marie à partir d'Archiane pour faire une boucle de plus de 20 Km par le Plateau de Tussac et revenir à Archiane. Je ne serai pas parmi eux !

      

Vous pourrez voir le compte-rendu de Jacques-Marie et ses autres photos.

Relaxe vers la fin de l'année

Un peu de repos pour s'occuper de soi et de son environnement personnel ne fait pas de mal !
Ce n'est que pour les congées de Noël que nous reprogrammons quelques randonnées.

Nous sommes 5 à partir du Col de Pennes pour le Relais d'Aucelon, le samedi 28 décembre. Aux difficultés inhérentes à ce parcours, le terrain est humide et légèrement glissant. Lors de la traversée de lapiaz profonds, Paul n'est pas à son aise … nous décidons de ne pas continuer et de rebrousser chemin. Nous prendrons le casse-croûte sur une grande dalle rocheuse bien exposée au soleil avant de retourner à notre voiture.
Retrouvez le compte-rendu détaillé de Franck de Gap et ses superbes photos.

Lundi 30 décembre, je serai seul avec Julien pour faire une boucle depuis les Bouligons. Le parcours, majoritairement bien exposé nous permet de profiter pleinement du soleil hivernal. Nous devons toutefois nous couvrir lors de quelques passage à l'ombre ou sous le couvert de quelques grands arbres. Puis au cours de la descente, le givre nous rejoint en fond de combe humide, il fait froid, mais plutôt que se couvrir nous courrons sur près de 300 mètres pour maintenir notre température corporelle.
Une rencontre de quelques personnes, nous nous couvrons succinctement et échangeons quelques mots courtois, et la fin du parcours se fait sur la passerelle au-dessus des eaux glaciales du marais.

C'est ainsi que se termine une année pleine soleil et de bonheur. Je vous souhaite tous mes vœux de bonne santé et le retour sur nos sentiers pour la nouvelle année toute proche.

Bernard.

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