Randonue du jour de l'an
- Le 07/01/2019
- Dans Rando'Nues 2019
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Qui aurait cru que nous puissions faire une randonnée en totale nudité, pas vraiment tout de même, un premier janvier à plus de 1500 mètres d'altitude, au sommet des montagnes du Diois ?
En fait, après l'échauffement d'une première montée plutôt ombragée, chacun de nous 3 ôtons polaires ou anoraks, puis arrivés sur les crêtes ensoleillées avec un vent léger mais froid, je ne garde sur moi rien de plus qu'une chemise et mon pantalon malgré une température de l'ordre de 5°C.
Nous avons déjà fait ce parcours en décembre 2015 par temps clair et ensoleillé avec quelques plaques de neige sous nos pieds. Mais surprise aujourd'hui en arrivant sur les crêtes, pas de neige mais une mer de nuages qui recouvre toute la vallée, sous la cote 900 mètres, ne laissant apparaitre que les sommets des montagnes que nous essayons d'identifier.
Des vagues modulent la surface de la brume et forme des alignements tracés depuis l'espace par une main inconnue.
Il nous semble ne pas connaitre ces paysages tellement ils sont différents. Une épaisse brume qui brille au soleil arrive à nos pieds. Le massif du Glandasse semble perdu au loin. Cette féérie captive nos émotions.
Par la blancheur éclatante des sommets enneigés et du blanc cotonneux de la brume au vert sombre des forêts de pins dans l'ombre froide, les contrastes sont saisissants.
Cette balise (photo ci-dessous) destination "Ferme de Sapey" marque une variante pour notre retour, espérant retrouver un chemin déjà emprunté lors d'une randonnée précédente qui aboutit à notre point de départ.
Nous nous engageons hors piste pour rejoindre cet itinéraire en contre-bas de notre position qui semble alors faire une boucle trop importante compte-tenu des journées courtes en cette saison et du brouillard qui nous gagne.
Un coup d'oeil sur mon GPS (fond de carte IGN Top25) indique un chemin bien plus court et de même importance que celui sur lequel nous somme.
Son amorce, large, juste devant nous semble tout à fait praticable, mais se réduit rapidement en simple sentier pour disparaitre totalement un peu plus loin. Une clairière devant nous nous permet de juger de l'environnement, mais plus trace d'aucune piste.
C'est GPS en main et ne pas le quitter des yeux qu'il faut continuer pour regagner notre piste. Mais de toute évidence, cette piste a totalement disparue depuis longtemps, recouvete d'une végétation abondante, faute d'entretien. C'est la galère, il faut se frayer un passage comme on peut, contourner des ravins ou des haies trop épaisses. Puis des tuyaux ont été déroulés pour alimenter des abreuvoirs et ouvrent un passage praticable nous permettant enfin de regagner notre itinéraire du matin.
Et comme dirait Jacques-Marie, l'un de nos fidèles participant "Laissons un peu de sauvagerie, ça change des chemins tout tracés !".
Le relais hertzien, au loin, est à peine perceptible dans la brume.
Je craignais un découragement de notre nouvelle recrue … mais elle semble avoir bien supportée l'épreuve et nous promet de revenir participer à nos sorties.
C'est parfois l'aspect insolite et les difficultés que nous rencontrons, stimulant énergies et bonne santé, qui font l'attrait de nos balades.
Départ à 1130, puis 5 Km pour atteindre 1500 m.
Le retour à notre voiture maintenant dans l'ombre nous soulage d'un froid qui s'installe, heureux toutefois de la belle journée que nous venons de passer ensemle.
Voir les autres photos de cette randonnée.
Bernard.
Diois Randonnée hivernale Montagne d'Aucelon Tête des faux
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