Nos sorties de mi-juillet
- Le 06/08/2017
- Dans Rando'Nues 2017
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Nous pensions avoir un peu plus de participants au cours du mois de juillet … Ben non !
Si certains travaillent en cours d'année et ne peuvent nous rejoindre à leur gré, d'autre ont pris leurs vacances d'été loin de chez nous.
Puis il faut bien aussi que certains restent au labeur pour permettre à une majorité de se prélasser au soleil d'été.
C'est donc pour ça, du moins je le pense, que le mercredi 12 juillet prévu au Ruisseau de Charens, je me trouvait seul au départ. La sortie se trouve donc annulée et sera reprogrammée ultérieurement.
Puis le samedi 15 juillet, encore peu de participants.
Je suis seul avec Francis, nous désidons de découvir un nouveau sentier que j'ai partiellement fait en juin dernier … le Pas du Buisson qui offre une saignée pour franchir la barrière rocheuse au-dessus de Poyols.
Nous partons du chemin qui mène à la ferme de Visicière, itinéraire plus court que le départ depuis Poyols. Jolie bâtisse, délaissée depuis plusieurs années et aujourd'hui rachetée, qui était la plus belle propriété du village il y après d'un siècle. Personne ici, et déjà nus depuis un moment, nous poursuivons le chemin qui aprés les derniers champs grimpe fort sous l'ombrage des chênes. Sous une chaleur estivale malgré un ciel partiellement couvert, plus physique que nous l'avions prévue, cette longue montée restera agréable.
Nous passons à coté d'un pin sylvestre dont la souche qui se divise en 5 ou 6 grosses branches est impressionnante. Et bientôt le casse-croûte et un moment de repos bien mérité permettrons de mieux repartir.
La pente s'accentue encore pour arriver au pied d'une gravelle que nous arpenterons tout droit, stimulant toute notre énergie pour arriver au pied de la falaise calcaire. Plus d'ombre, le soleil réverbère sur la roche, la sueur coule sur notre visage.
Une courte sente peu pentue entrecoupée par quelques mètres sur une roche lisse, puis nous voilà devant cette étroite échancrure de la falaise qui nous permet de la franchir après un peu de débroussaillage pour en faciliter l'accès.
Une halte pour se reposer de nos efforts, mais surtout pour admirer le large panorama qui se déploie devant nos yeux offrant la vue sur toute la vallée qui nous semble maintenant bien profonde.
Une vire étroite mène jusque sur la crête non loin, mais n'inspire pas Francis qui préfère prolonger le moment de repos. Puis des voix arrivent à nous, où vont-ils ? … Un homme vient vers nous, "Est-ce bien par ici que l'on peut redescendre, par le Pas du Buisson ?" … Nous confirmons.
Il retourne vers son petit groupe qui ne tarde pas à nous rejoindre, ils sont 5, un couple et leurs 2 enfants, et probablement le grand-père.
Comme aucune demande de nous vêtir nous a été faite malgré la présence des jeunes enfants, nous restons dans notre tenue favorite et entamons la descente ensembles. Les bavardages s'engagent : Ils viennent de Poyols, le village tout en bas où ils sont en vacance pour quelques jours encore, le grand-père (plus jeune que mois) est une vieille connaissance, nous évoquons alors des souvenirs des années 65/70.
Une bifurcations, nous nous séparons, mais les 2 sentiers se rejoignent plus bas où nous nous retrouverons à nouveau pour nous quitter seulement lorsque les uns se dirigerons vers le village et nous vers notre voiture.
Cette rencontre montre que la cohabitations est tout à fait possible sur les sentiers, quelle que soit la tenue de chacun, et que le dialogue peut s'engager sans à priori dès lors que notre comportement reste naturel.
Bernard.
3 soties aquatiques de la semaine 29
Mardi 18 juillet, nous partons à 3 pour le Ruisseau de Charens, Jacques-Marie, Pascal et moi. Encore loin de l'automne, mais en pleine chaleur de ce mois de juillet, nous nous effeuillons sitôt sortis de notre voiture.
Au départ, le lit de la Drôme s'est légèrement déplacé offrant un accès plus facile au ruisseau. Une source très froide qui sort sous une roche apparait maintenant dans les graviers de la rivière, non plus dans un taillis de verdure.
Il faut toujours chercher son passage dans une première zone marécageuse où la végétation est dense, et par moment la vase retient nos chaussures. Mais nous voilà bientôt dans une eau claire qui coule entre de hautes parois rocheuses. Un Paradis où seuls les chuchotements de l'eau entre les pierres et le chant des oiseaux se font entendre, juste entre-coupés par le bruit d'une voiture qui passe tout là-haut.
Mais remonter ce ruisseau se mérite. Outre l'envasement du début, il faut escalader mains nues (… elles aussi !) quelques rochers qui au passage créent de jolies cascades, puis des arbres morts entravent le passage et même un enchevètrement de bois semble infranchissable.
Nous arrivons toutefois plus haut, à regagner un chemin sur notre droite qui longe un potager et gagnons sous peu la route goudronnée que nous prendrons pour le retour après s'être revêtus de parrures étranges … en tissus !
Aucune rencontre n'est venue perturber notre balade dans cette contrée sauvage.
Puis 45 minutes de bitume nous conduirons à notre voiture, nous laissant tout le temps d'observer ces belles falaises blanches et bleutées qui encadrent ce canyon de verdure.
Bernard.
Voir aussi le compte-rendu de Jacques-Marie.
Jeudi 20 juillet nous partons pour le Ruisseau de Brette et retour par Serre pointu, avec Francis, Pascal et moi.
Comme toujours en ces périodes de forte chaleur, de nombreux touristes viennent se rafraichir le long de nos belles rivières. La Brette ne fait pas exception, nous feront donc de nombreuses rencontres.
Tout d'abord, celle d'un couple avec 2 jeunes enfants et un ami … Les discutions s'engagent spontanément, échange de propos sur les randonnées aquatiques de la région, où peut-on se baigner, nous indiquons les autres jolis ruisseaux … Puis chacun reprend son chemin.
Un groupe de plusieurs personnes nous double sans que nous les ayons vu, nous passons à nouveau devant eux et nous nous installons pour le pique-nique. Certains d'entre eux enfilent une combinaison en néoprène pour explorer les trous sous les cascades entre les énormes rochers.
Un couple qui passe devant nous s'installe un peu plus loin, perchés sur un rocher pour leur pique-nique … Un brin de curiosité, par où ont-ils pu monter ici ; je cherche le passage et en profite pour leur dire bonjour. Le coin est superbe devant une petite clairière, à garder en mémoire pour une prochaine sortie.
Ces rencontres, non pas amener du stress craignant un rejet de notre nudité, bien au contraire elles apportent un moment de convivialité agréable à partager même si certains restent distants.
Nous reprendrons notre balade aquatique jusqu'à une passerelle en bois quelque peu instable, le passage dans l'eau est plus sûr ! Un court passage sur un chemin nous amène au départ du sentier non balisé de Serre Pointu assez escarpé. Il faut connaitre, nous n'y feront donc plus aucune rencontres.
Deux passages de ravins marneux suscitent toute notre attention, et plus loin c'est l'escalade de quelques mètres de rochet presque à la verticale où les pieds trouvent de bons appuis. Une corde assure le passage pour en sécuriser l'accès.
DANGER : la corde est endommagée et peut provoquer un accident grave si elle venait à se rompre !!!
Le parcours se poursuit par une vire étroite, puis c'est un sentier qui domine la rivière d'où nous viennent les éclats de voix des enfants. Nous lançons des "houhou" pour attirer l'attention sur notre présence tout en haut, mais pas de réponse !
Le sentier se prolonge jusqu'au chemin des Reynauds puis un raccourci nous ramène à la route près du Colombier.
Le couple avec enfants est sur le départ, ils n'ont pas entendu nos appels du haut de la falaise ; les sons ont tendance à monter et le bruit de l'eau étouffe tout son qui peut provenir de loin.
Cette journée se termine agréablement autour d'un verre rafraichissant au bar de Pennes-le-Sec.
Bernard.
Dimanche 23 juillet nous partons pour le Ruisseau de la Bourdiole et retour par le sentier depuis Jonchères, avec Francis, Philippe et moi.
Ce ruisseau est particulièrement joli et agréable en cette saison. Parcours ombragé dans ce fond de vallon, eau fraiche et limpide, petites cascades à escalader sont là pour nous ravir. Bien que pas très long avec un faible dénivelé, les parcours dans l'eau sollicitent toujours bien plus d'énergie que sur un sentier sur terre ferme. Le casse-croûte sur un rocher qui domine l'eau de seulement quelques mètres procurera un moment de repos bien apprécié.
Plus loin, nous emprunterons le sentier qui remonte vers le village de Jonchères. Ça grimpe sous les rayons d'un soleil ardent avant d'atteindre les premières maisons où il faudra se rhabiller temporairement bien que nous n'y rencontrons personne. Puis un sentier balisé, principalement en sous-bois, nous ramènera à notre voiture.
Hormis la traversée du village, il est fort peu probable de faire des rencontres sur cet itinéraire.
Bernard.
Naturisme liberté Bien-être Randos aquatiques
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