La Grésière par le Col de Miscon
- Le 07/05/2016
- Dans Rando'Nues 2016
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C'est par un beau soleil printanier, ce Jeudi de l'Ascension (5 mai 2016), que nous décidons de faire La Grésière à partir du Col de Miscon.
Après les multiples perturbations de la Météo et la faible participation de nos adhérents, nous sommes restés prudents sur la prévision d'un parcours déterminé. De retour vers le Col de Miscon où nous venons d'entretenir un sentier, nous regardons la carte pour identifier la possibilité de faire une boucle qui nous ramènerait à notre véhicule par la route de Boulc. Mais étant 3 marcheurs entrainés, Francis, Jean R. et moi, ce circuit nous parait un peu court !
C'est donc vers La Grésière, via le Col de Ravel, puis le Col Pinet, que nous nous dirigerons aujourd'hui. Nous avons toujours en tête la dure montée, surtout arrivés vers le sommet, que nous avons faite depuis Les Gallands au printemps 2013, et aussi le souvenir de la multitude de fleurs d'espèces variées, en particulier de ses belles orchidées jaunes, roses sombre et pourpre.
Bien que ce jour soit férié et que ce soit la vraie belle journée ensoleillée, nous ne devrions rencontrer que peu de monde.
Le soleil est déjà avec nous et personne aux alentours, nous pouvons nous dénuder immédiatement, et nous voilà donc partis dès le départ pour une belle montée qui casse les jambes, mais vite nous prenons le rythme. Francis, armé de son sécateur, dégage quelques branches qui pourraient nous fouetter le visage ou nous grifer les mollets.
Puis la sente devient plus confortable, bien marquée sous un couvert de feuillus et de pente modérée. Nous retrouvons quelques passages repérés lors de nos divagations précédentes.
Nous voilà au Col du Pinet, la pente est maintenant raide et ne nous laissera plus de répis jusqu'au sommet. À plusieurs reprises, Jean enclenchera le crabot et activera le turbo ! Besoin de se défouler, de brûler ses énergies, il disparaitra quelques centaines le mètres plus haut puis nous attendra patiemment. Dernière course au sommet, il nous devancera une dernière fois alors que nous peinons durement, mais il n'a pas eu le temps d'observer toutes les fleurs naissantes, tulipes sauvages, orchidées, narcisses, et bien d'autres … qui attendent plus de chaleur pour s'épanouir en plein.
C'est à présent le moment de casser la croûte, biens tranquilles à l'abrit du vent derrière quelques buis … Non, pas si tranquilles que ça ! une nuée de petits insectes va nous harceler tout le temps de notre collation.
Puis un couple arrive et va s'installer quatre-vingts mètres plus loin, nous voyons seulement leurs têtes au-dessus des herbes. En repartant vers les falaises, nous échangerons un bonjour de la main.
De l'extrémité Nord de cette barre rocheuse la vue est vertigineuse, les chemins forestiers tracent des courbes 300 mètres en contre-bas. Nous sentons vraiment le vide nous attirer et devons nous éloigner pour ne pas prendre de risques.
En amorçant la descente, nous croisons un deuxième couple avec qui nous prenons le temps d'échanger quelques propos sur les fleurs qui sont prêtes à s'épanouir, chacun restant dans sa tenue sans faire de chichis.
Quelques repères aux alentours nous permettent d'évaluer le dénivelé de près de 500 mètres que nous venons d'accomplir, puis la descente est rapide !
À l'approche de la route, des vététistes prennent un moment de repos après une montée épuisante, c'est l'ultime moment pour nous de remettre nos habits.
Nous referons ce parcours la semaine suivante.
Retour à la Grésière
C'est le Lundi de Pentecôte (le 16 mai), que nous revenons à la Grésière, Francis, Jaques-Marie et moi, dans l'espoir de voir les prairies fleuries … nous ne seront pas déçus par l'abondance des fleurs et leurs multiples variétés.
Nous voilà partis, Francis prèfère prendre la piste forestière pour éviter une dure montée dès le départ, nous y trouverons un tapis de gentianes bleues des Alpes étalant leurs couleurs vives au milieux des rocailles.
Ombre ou soleil, la montée est active et agréable. Vers le sommet la prairie est couverte de fleurs, les tulipes sauvages sont au rendez-vous, prêtes à s'épanouir en plein. Narcisses, orchidées et de multiples autres espèces s'étalent sur ces pâturages et nous donnent l'occasion de faire de belles photos.
La brise fraîchit et se renforce, nous obligeant à s'abriter derrière quelques rochers pour casser la croûte.
C'est juste avant cette variante, au cours de la descente au bas d'une prairie à forte pente, les semelles des chaussures humides, que je glisse sur une dalle de roche lisse. Le coude gauche heurte violemment le sol et me déclenche une vive douleur dans l'épaule. Je poursuis tout de même par ce détour. Les jours suivants je me rends compte que cette chute m'a déclenché une tendinite qui m'handicapera plus de 9 mois.
Deux cents mètres de forte montée nous attendent, suivis d'une zone plate en sous-bois, puis nous débouchons sur une coupe de bois. Le parcours devient très improbable !
Un panoramique de Jacques-marie en souvenir de cette rando
Carte en mains, nous trouvons sur notre droite un chemin en sous-bois qui se perd rapidement. Nous poursuivons toutefois en free ride, comme dit Francis, pour finalement retrouver plus bas notre piste après avoir suivi sentes d'animaux sauvages et ravins.
C'est maintenant le retour tranquille vers notre véhicule, et plein de projets pour nos prochaines sorties.
Voir le compte-rendu de Jacques-Marie qui était parmi nous.
Voir également notre album photos.
Bernard.
Puis, ayant fait du classement dans mes archives photos, j'ai retrouvé des couples de photos pour du montage en relief, prises depuis le sommet de la Grésière.
Ces vue stéréoscopiques mettent bien en évidence la profondeur qui sépare les rochers en premier plan, et les vallons ou le villages de Miscon bien plus bas.
Randonue Drôme Bien-être liberté Diois La Grésière
Commentaires
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- 1. natfree Le 22/05/2016
Superbes photos et très beau panorama - il me tarde à revenir dans cette très belle région
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